Visite de la centrale solaire par des lycéens

Visite de la centrale solaire d'Audenge par les élèves de Seconde "Sciences et Laoboratoire" du Lycée Nord Bassin Simone Veil d'Andernos-les-Bains - 30 mai 2024

Visite de la centrale solaire par des lycéens - COBANJeudi 30 mai dernier, la COBAN, en partenariat avec EVEO WATTS Développements et GENERALE DU SOLAIRE, a ouvert les portes de la centrale solaire d’Audenge à quinze lycéens de Seconde option “Sciences et Laboratoire” du Lycée Simone Veil d’Andernos-les-Bains, accompagnés par leur professeur et guidés par Olivier VERGNE, PDG de la société EVEO WATTS Développements, et Marine RICHOILLEZ, Secrétaire générale du groupe GENERALE DU SOLAIRE, gestionnaire du site.

Visite de la centrale solaire par des lycéens - COBAN

 

Nathalie LE YONDRE, Présidente du Bureau des Maires de la COBAN et Maire d’Audenge, a accueilli le groupe scolaire sur le site de l’ancienne décharge de la commune, désormais réhabilité par la COBAN en centrale solaire avec plus de 44 000 panneaux photovoltaïques sur une surface totale de 10 ha.

 

Les élèves ont ainsi parcouru une partie de ce terrain pour comprendre “in situ” le fonctionnement de cette centrale photovoltaïque du Nord Bassin, qui génère de l’électricité quotidiennement tout au long de l’année, de manière très accrue durant les 4 ou 5 mois de la période estivale. Sa capacité de production annuelle équivaut à 1 250 heures de fonctionnement à pleine puissance.

Visite de la centrale solaire d'Audenge par les élèves de Seconde "Sciences et Laoboratoire" du Lycée Nord Bassin Simone Veil d'Andernos-les-Bains - 30 mai 2024

La centrale photovoltaïque produit environ 24 000 MWh d’électricité chaque année et n’est pas équipée de batteries : le courant alternatif produit est instantanément injecté dans le réseau électrique local et va préférentiellement alimenter les points de consommation les plus proches, soit la ville d’Audenge et les communes limitrophes.

Cette énergie sert à tous les usages électriques classiques : éclairage, chauffage/climatisation des foyers et entreprises, électroménager, recharge des véhicules électriques, etc.

Visite de la centrale solaire par des lycéens - COBAN

 

 

Cette production d’énergie, à base d’électrons “verts” et locaux, permet une économie de 1 545 tonnes équivalent CO2 par an.

 

Pose de la 1ère pierre méthaniseur de Mios

Pose de la 1ère pierre méthaniseur de Mios - COBAN

Ce jeudi 28 mars avait lieu la pose de la 1ère pierre de l’unité de méthanisation Equibio Pays de Buch, située à Mios à proximité de la déchèterie de la COBAN.Pose de la 1ère pierre méthaniseur de Mios - COBAN

Cette première unité de méthanisation territoriale mise en place par CVE biogaz et Terra Energies a pour objectif d’apporter une solution locale de valorisation des biodéchets. Opérationnelle en fin d’année 2024, l’unité traitera jusqu’à 19 000 tonnes de matières organiques par an et produira l’équivalent de la consommation en gaz de 2 800 foyers.

EQUIBIO PAYS DE BUCH : LA PREMIERE FILIERE DE TRAITEMENT ET DE VALORISATION DE BIODECHETS OPERATIONNELLE SUR LE BASSIN D’ARCACHON

Initiée dès 2013 par la SAS Benoit Dutertre, alors en vue d’offrir un exutoire au gisement important de fumier équin présent sur le Bassin d’Arcachon, le projet Equibio Pays de Buch a été repris en 2018 par CVE pour apporter au territoire une solution locale de valorisation des biodéchets, attendue par les élus du Nord Bassin.
Installée sur un foncier de la COBAN – partenaire historique du projet au côté de la ville de Mios – l’unité de méthanisation a nécessité cinq ans de développement. En construction depuis juin 2023, elle entrera en exploitation en fin d’année 2024.

Pose de la 1ère pierre méthaniseur de Mios - COBAN

 

Dans un rayon moyen de 30 km autour de l’unité seront collectées chaque année jusqu’à 19 000 tonnes de matières organiques, dont près de la moitié (45%) sera constituée de biodéchets à déconditionner issus de la restauration et des supermarchés. Les autres matières collectées incluront du fumier équin et des matières végétales agricoles (35%) ainsi que des déchets de l’industrie-agroalimentaire (20%).

Le traitement de l’ensemble de ces déchets organiques permettra d’injecter 250 Nm3 CH4/h sur le réseau GRDF (25 GWh/an), soit l’équivalent de la consommation de 2 800 foyers ou d’environ 95 bus urbains. En exploitation, plus de 600 000 € seront versés chaque année dans l’économie locale sous formes de prestations de services (transport, maintenance…) et de taxes.

Cet unité de méthanisation est un bel exemple d’économie circulaire car nos biodéchets pourront devenir, avec le biogaz produit, de l’énergie et du carburant ou encore, avec le digestat, être mis au service de l’agriculture sous forme d’un fertilisant naturel.

Ce projet a pu voir le jour grâce à l’implication de l’Etat, de l’Ademe, de la Région Nouvelle Aquitaine de la ville de Mios et de la COBAN.

La COBAN qui travaille actuellement d’arrachepied à la mise en place de son premier réseau de transports en commun étudie également la possibilité de créer, en lien avec ce méthaniseur, une station de gaz (GNV) qui alimenterait pour commencer nos futurs bus ainsi que nos camions-poubelles.

En savoir plus : https://cve-equibio.fr/

Retour en images sur les travaux du futur méthaniseur à Mios

Retour en image sur les travaux / la visite de chantier du futur méthaniseur / de la future unité de méthanisation à Mios Equibio Pays de Buch - énergie verte, locale et stockable, le biométhane, avec le Maire de Moios Cédric Pain - 11 janvier 2024
Retour en image sur les travaux / la visite de chantier du futur méthaniseur / de la future unité de méthanisation à Mios Equibio Pays de Buch - énergie verte, locale et stockable, le biométhane, avec le Maire de Moios Cédric Pain - 11 janvier 2024

 

Le chantier de la future unité de méthanisation Equibio Pays de Buch, située à côté de la déchèterie de Mios, avance avec une mise en service prévue pour septembre 2024.

 

 

 

Retour en image sur les travaux / la visite de chantier du futur méthaniseur / de la future unité de méthanisation à Mios Equibio Pays de Buch - énergie verte, locale et stockable, le biométhane, avec le Maire de Moios Cédric Pain - 11 janvier 2024

Ce site aura la capacité d’accueillir environ 19 000 tonnes de matière organique locale qui sera ensuite revalorisée en énergie (biogaz) et en fertilisant naturel (digestat) :
45 % de ces intrants seront issus de déchets de la collectivité et des restes alimentaires (biodéchets) ;
35 % de coproduits agricoles (fumier équin, matières végétale…) ;
20 % de l’activité industrielle (rebuts et invendus de l’industrie agroalimentaire…).

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L’unité produira une énergie verte, locale et stockable, le biométhane.
Il sera ensuite injecté dans le réseau de gaz naturel local exploité par GRDF et assurera la consommation en gaz de l’équivalent de 2 800 foyers, soit environ la moitié de la population d’une ville comme Mios.

Les engrais naturels, issus du processus de méthanisation, seront valorisés pour les besoins des prairies et cultures locales de 10 agriculteurs partenaires en Gironde.

En savoir plus : voir notre page Croissance verte>>
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Bientôt une unité de méthanisation à Mios : signature du bail entre la COBAN et CVE

Signature du bail pour la construction réalisation de l'unité de méthanisation à Mios entre Cédric PAIN de la COBAN et Laurent LARPIN de CVE, avec Nathalie LE YONDRE

FAIRE DU NORD BASSIN
UN TERRITOIRE À ÉNERGIE POSITIVE ET CIRCULAIRE !

La COBAN poursuit son ambition de croissance verte sur le territoire

Bientôt une unité de méthanisation à Mios : signature du bail entre la COBAN et CVE - COBAN

Après l’inauguration de la centrale solaire d’Audenge en début d’année, la COBAN a signé, jeudi 11 mai 2023, un bail avec CVE en vue de la construction d’une unité de méthanisation sur la commune de Mios, qui sera située en proximité de la déchèterie.

La valorisation locale des déchets pour un avenir durable

L’unité de méthanisation Equibio Pays de Buch permettra de valoriser jusqu’à 19 000 tonnes par an de matières organiques provenant principalement de territoires voisins de l’unité :

  • 45 % de ces intrants seront issus de déchets de la collectivité et des restes alimentaires (biodéchets),
  • 35 % de coproduits agricoles (fumier équin, matières végétale…),
  • 20 % de l’activité industrielle (rebuts et invendus de l’industrie agroalimentaire…),

produits principalement dans un rayon d’une heure de trajet en camion autour de l’unité.

L’unité produira une énergie verte, locale et stockable, le biométhane.
Il sera injecté dans le réseau de gaz naturel local exploité par GRDF et assurera la consommation en gaz de l’équivalent de 2 800 foyers, soit environ la moitié de la population de la ville de Mios où sera implantée l’unité.

Les engrais naturels, issus du processus de méthanisation seront valorisés pour les besoins des prairies et cultures locales de 10 agriculteurs partenaires en Gironde.

Cette unité de méthanisation annonce aussi l’émergence possible d’une filière locale de traitement des biodéchets des professionnels et des particuliers du territoire.

Panneau pédagogique CVE 1 - Equibio Pays de Buch - Circuit

La méthanisation territoriale : un projet vertueux à plusieurs niveaux

La méthanisation est un procédé de traitement des biodéchets et des autres flux de biomasse (végétale, effluents d’élevage…) qui permet de transformer une partie de la matière organique en gaz renouvelable. Elle permet aussi de produire un engrais organo-minéral de qualité, le digestat.

La méthanisation permet de répondre à 3 enjeux sociétaux :

  • traitement et valorisation locale de la matière organique : les matières premières des unités de méthanisation proviennent des matières organiques issues des activités agricoles, qu’elles soient animales ou végétales, des industries agro-alimentaires et des déchets ménagers. Pour mémoire, en France, les biodéchets représentent un tiers des déchets résiduels des ménages. Ces déchets sont polluants lorsqu’ils sont mis en décharge ou incinérés.
  • production d’un gaz renouvelable, le biométhane, utilisé en substitution du gaz naturel (production thermique, mobilité verte)
  • production d’engrais organo-minéral naturel, le digestat, utilisé en agriculture en substitution des engrais d’origine fossile, participant ainsi à l’amélioration de la résilience des exploitations agricoles : la méthanisation assure aussi le recyclage (retour à la terre) des matières nutritives extraites de terres agricoles et permet de se passer des engrais de synthèse dont on connaît les coûts environnementaux et économiques.
    Contrairement aux engrais minéraux d’origine fossile, le digestat permet de maintenir et favoriser une bonne structuration du sol en permettant l’apport de matière organique.

Panneau pédagogique CVE 4 - Digestat

 

Un projet comme Equibio Pays de Buch apporte également
des retombées économiques pour le territoire :

– par exemple : 10 emplois directs et indirects créés, non délocalisables pour Equibio Pays de Buch ;
– en exploitation : + de 600 k€/an réinjectés dans l’économie locale (transport, maintenance) ;
– 13 M€ d’investissement dont 1/3 bénéficiant aux entreprises locales.

Chiffres clés :

  • 19 000 tonnes de matières organiques valorisées chaque année
  • 45 % de déchets issus des collectivités (biodéchets)
  • 35 % co-produits agricoles (fumier équin, matières végétales…)
  • 20 % déchets industriels (rebuts et invendus de l’industrie agroalimentaire…)
  • 250 Nm3 : biométhane produit par heure
  • 2 800 foyers : l’équivalent de la consommation en gaz produit par l’unité chaque année
  • 95 bus urbains : l’équivalent de la consommation en bioGNV produit par l’unité chaque année
  • 1 010 hectares : la surface de sols agricoles fertilisés chaque année par le digestat produit
  • 50 km : rayon d’approvisionnement moyen des matières organiques valorisées sur le site
  • 10 agriculteurs : nombre d’agriculteurs faisant parti du plan d’épandage
  • 5 000 tonnes de digestat solide produit par l’unité chaque année
  • 14 100 tonnes de digestat liquide produit par l’unité chaque année

Calendrier

  • Le démarrage des travaux est prévu pour le mois de juillet 2023.
  • La mise en service débutera en septembre 2024.

A noter que des recherches de financement sont en cours auprès de la région Nouvelle-Aquitaine et de l’ADEME.

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