Le Conseil du Mois VÉLO

Faire du vélo en hiver : dépasser les contraintes hivernales

Continuer à faire du vélo en hiver est possible, tout en nécessitant certaines adaptations pour circuler dans le confort et en sécurité. Parmi les points essentiels à connaître pour continuer à pédaler durant les mois les plus froids, il est important d’adapter son comportement pour assurer la conduite du vélo en hiver.
En plein cœur de la saison, il est possible de se retrouver sur des pistes mouillées et verglacées.
Et dans ce cas, mieux vaut redoubler de prudence.

Réduire sa vitesse à vélo

Rouler sur une piste enneigée, gelée ou trempée exige tout d’abord d’adapter sa vitesse et de rouler moins vite.
Effectivement, et comme avec tout autre moyen de locomotion, réduire sa vitesse permet de mieux anticiper les pièges de la route, comme les feuilles ou les plaques de verglas.
De plus, une faible vitesse permettra de maintenir une allure constante et ainsi limiter les changements de rythme.

Prendre soin de son vélo

Quand les températures baissent, le matériel souffre : il faut garder à portée de main du liquide pour dégivrer les serrures, au cas où le cadenas ou antivol vélo gèlerait. Bien huiler ce dernier permettra d’éviter les mauvaises surprises.
Il faut également huiler régulièrement et généreusement tous les composants de son vélo afin d’améliorer sa performance et réduire les risques de gel et de corrosion.
Si le vélo est laissé à l’extérieur, il faut s’assurer que la transmission (pédalier, chaîne, dérailleur), ainsi que la selle en cuir, ne soient pas couverts de neige ou de glace entre les périodes d’utilisation. Il est donc fortement conseillé de recouvrir son vélo d’une bâche/housse lorsque que l’on ne l’utilise pas.
Il est important d’inspecter son vélo avant chaque utilisation par des petits tests de freinage etc… et d’être vigilant en tout temps.

Améliorer sa visibilité active (système d’éclairage du vélo) et passive (vêtements réfléchissants)

Contrôler ou équiper son vélo d’un système d’éclairage vélo actif, phare blanc à l’avant et feu rouge à l’arrière.

En effet, l’hiver rime souvent avec nuits longues, ciel couvert, donc avec des conditions de visibilité bien moins bonnes que celles durant le reste de l’année.
Opter pour un gilet réfléchissant pour être encore mieux vu des automobilistes est également conseillé.
Bien s’équiper pour rester au chaud et au sec

La tenue d'hiver du cycliste
La tenue d’hiver du cycliste

S’équiper de vêtements de protection

Par grands froids, de bons accessoires permettent une bonne protection des mains et de la tête, souvent les premiers organes victimes du froid.
Il est important de protéger le front et les oreilles grâce à l’aide d’un bonnet, si possible spécial pour cycliste et compatible avec un casque.
De plus, il ne faut pas négliger ses mains. Elles sont très exposées au vent et doivent être de préférence recouvertes de plusieurs épaisseurs (sous-gants en soie notamment).
Dans l’ensemble il faut privilégier les vêtements respirants qui ont une grande capacité de séchage et d’aération, tout en maintenant un haut niveau d’isolation thermique et d’étanchéité.

Se protéger d’éventuelles éclaboussures

L’hiver, le risque de se salir est élevé à cause de la route mouillée.
Munir son vélo de garde-boue et de pare-manteaux (pare-jupes) est essentiel.
Les ponchos imperméables, les pantalons de pluie et les sur-chaussures seront également très utiles en cas d’intempéries.

Vérifier la pression de ses pneus

Il s’agit de maintenir une pression correcte sur les pneumatiques.
S’il faut rouler sur de la neige, il faudra baisser la pression afin d’augmenter la surface de contact (sans descendre en dessous du minima préconisé par le constructeur et indiqué sur le flanc du pneu. Certaines pompes de vélo contiennent des baromètres pour obtenir directement la pression du pneu).
Enfin, il est possible également de s’équiper de pneus cloutés. Ils sont bruyants sur chaussée sèche et restent onéreux, mais offrent une adhérence bien supérieure en cas de verglas.

ACTU VÉLO :
A partir du 1er janvier 2021, les vélos neufs devront être vendus avec un numéro d’identification.
Ce dispositif de propriété destiné à lutter contre les vols sera étendu aux cycles d’occasion en juillet 2021. Lire l’article de presse.

Rouler en toute sécurité avec son Vélo à Assistance Electrique (VAE)

Vélo à Assistance Electrique (VAE) de la COBAN
Le Vélo à Assistance Electrique (VAE) connaît à ce jour une popularité grandissante. Ses nombreux attraits, tant pour sa commodité de déplacement que pour la santé, font de ce deux-roues un moyen de transport très apprécié des usagers.

La demande est de plus en plus importante et les adeptes de tout âge sont de plus en plus nombreux. Les enfants, les adultes et les séniors ont adopté ce nouveau type de vélo. Pour limiter les risques liés aux accidents routiers, il est important de suivre certaines règles de sécurité.

Bien conduire son vélo

Un VAE reste un vélo avant tout.
Mais il faut parfois quelques jours pour s’habituer à la puissance supplémentaire ou au freinage plus mordant. Dans certaines situations, ils peuvent être surprenants. Il faut particulièrement faire attention aux reprises d’accélération, aux tournants, manœuvres, routes glissantes ou quand on roule lentement.
Il est important de ménager le vélo quand on change les vitesses. Sur un vélo à moteur central, la chaîne souffre plus que sur un modèle à moteur dans la roue. En effet, toute la puissance du ou de la cycliste, en plus de celle du moteur, passe par la chaîne. C’est surtout important quand on change de vitesse : il vaut mieux éviter de trop pousser sur les pédales quand on change de vitesse. Si on pousse trop sur les pédales, le moteur donne beaucoup de puissance, ce qui va abîmer davantage la chaîne quand elle passera d’un pignon à l’autre.
Les vélos les plus évolués intègrent un système qui coupe le moteur lors du passage des vitesses.

Pédaler à la bonne cadence

Idéalement, pour que le moteur fonctionne de la manière la plus optimale, il faut :
– pédaler à une « certaine cadence ». Cela dépend d’un moteur à l’autre. Dans tous les cas, il vaut mieux éviter de pédaler trop lentement sous peine d’avoir une assistance plus faible,
– pédaler de manière « ronde » et non heurtée (pour les vélos équipés de capteurs d’effort). Quand on pédale, on a plutôt tendance à pédaler de manière heurtée. On donne de la puissance quand on pousse sur la pédale et, une fois arrivée en bas, on ne pousse plus avant que l’autre jambe continue le mouvement. De manière heurtée, cela impose au moteur de fonctionner de manière un peu « on/off », ce qui est moins efficace d’un point de vue énergétique. Un pédalage rond est un pédalage plus constant, plus régulier, qui permet de réduire son effort physique.

Éco-conduire pour économiser ses freins

Avec un vélo électrique, souvent on use plus vite ses plaquettes ou patins de freins.
Un usager sans moteur fait attention à ne pas pédaler pour rien. Il évite par exemple d’arriver à pleine vitesse au feu rouge et de perdre en freinage toute son énergie dépensée. Mais quand on est aidé par un moteur, on ménage moins ses efforts car on pédale avec facilité. On tend donc à freiner plus souvent, avec un vélo qui est plus lourd. Ce qui use plus les freins.
Il faut donc vérifier régulièrement l’état des plaquettes ou des patins de freins.
Pour les ménager, il est conseiller « d’éco-conduire » pour freiner le moins possible. C’est plus économique et c’est aussi un style de conduite plus sûr pour tous.

Faire attention aux autres

Vélo en couloir cycliste
Vélo en couloir cycliste

Des néo-usagers d’un VAE se laissent parfois « déborder » par le dynamisme du vélo au démarrage en allant très vite sur une dizaine de mètres. Il faut donc se familiariser avec le démarrage et la gestion de prise de vitesse.
Les autres usagers ne s’attendent pas toujours à voir arriver un vélo aussi vite. Et comme un VAE ne fait pas plus de bruit qu’un vélo sans moteur, on doit faire particulièrement attention aux piétons qui traversent.

Bien s’équiper

Il n’y a pas vraiment d’équipement spécial pour un VAE, mais le casque et le cadenas antivol méritent une attention particulière. On y ajoute les accessoires de sécurité habituels : réflecteurs supplémentaires, chasuble fluo, lumière si on roule de nuit, de quoi se protéger des intempéries et du froid en hiver
Un casque n’est pas obligatoire pour les vélos électriques bridés à « 25 km/h » mais vivement conseillé, surtout dans une optique d’usage utilitaire du vélo, utilisé tous les jours et par tous les temps.
Pour les vélos bridés à « 45 km/h », un casque homologué est obligatoire.
Un VAE représente un certain investissement. Le choix d’un bon modèle de cadenas en U et épais, lourd et muni d’une serrure avec une clé de sécurité est plus que nécessaire.
Enfin, pour garder son VAE longtemps, il vaut veiller à bien le conduire et bien l’entretenir (batterie, pneus…). A ce sujet, lire le dernier Conseil du Mois Vélo en bas de page : entretenir son vélo à assistance électrique (VAE).

Qu’est-ce qu’un vélo « homologué » ?

En France, l’homologation européenne ne suffit pas et un Vélo à Assistance Electrique (VAE) est soumis aux mêmes normes qu’un cycle classique et doit notamment respecter le décret 2016-364 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage des bicyclettes.
Ces normes exigent que chaque Vélo à Assistance Electrique soit homologué par un organisme compétent et lorsque vous achetez un vélo ou un VTT à Assistance Electrique, le revendeur doit vous fournir un certificat d’homologation. Ce certificat vous garantit non seulement du fait que vous possédez bien un vélo et non pas un cyclomoteur, mais également de la possibilité de retrouver des pièces détachées en cas de besoin.
Le respect des exigences de sécurité est attesté par la mention « Conforme aux exigences de sécurité », qui doit être apposée par le fabricant ou le marchand, de façon visible, lisible et indélébile, sur le cadre du vélo.
Si votre vélo n’est pas homologué :
Pour un particulier, le risque survient notamment en cas d’accident et d’enquête de la part de l’assureur qui peut refuser de vous couvrir.
Pour un revendeur/fabricant, il peut être tenu responsable en cas d’accident survenu à l’un de ses clients et s’expose à une peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe en cas de contrôle de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

ACTU VÉLO :
« Permis vélo » pour les écoliers : un plan bientôt remis en selle ? Lire l’article de presse.

Transporter un enfant à vélo en toute sécurité

Transporter un enfant sur un vélo en circulation implique des règles.

Siège vélo enfant Conseil du Mois VéloLorsque l’enfant est en âge de se tenir correctement assis, il est tout à fait possible de l’installer sur un siège adapté à sa taille.

Le siège vélo doit être homologué, muni d’un dispositif de retenue adapté à l’enfant, et d’un repose-pied. Si les sièges vélo sont obligatoires jusqu’à 5 ans, il est fortement recommandé de continuer à les utiliser après cet âge.

Plus d’informations >>

Faire du vélo par temps de pluie : les réflexes à adopter

Pédaler par temps pluvieux exige d’adopter des comportements différents.
Voici les techniques à adopter et à retenir pour plus de sécurité au cours de sorties à vélo sous la pluie

Savoir anticiper

En toute circonstance, savoir anticiper est nécessaire pour pouvoir pédaler sans risque.
Lorsqu’il pleut, l’anticipation est d’autant plus importante que les dangers et les effets de surprise sont beaucoup plus nombreux. Il faut ainsi pouvoir freiner correctement et ce, même si la distance de freinage est plus longue, savoir à quoi s’attendre face à une flaque ou des feuilles mortes, etc.
Tout cela peut permettre d’éviter la chute ou des accidents plus graves.

Freiner sous la pluie

En cas de pluie et donc de route humide, le freinage d’un vélo est modifié. Il en résulte que la distance de freinage augmente.
Avant de prendre la route il faut s’assurer du bon serrage des freins. Dans ce cas, il est recommandé de ne pas freiner brusquement. Il est conseillé d’actionner les freins légèrement et plusieurs fois de suite pour une meilleure optimisation du freinage.
Il est logiquement recommandé de faire preuve de prudence en cas de pluie et surtout de rouler à une vitesse raisonnable.

Préserver son adhérence

En cas de pluie, il faut porter une attention particulière à l’état de ses pneus. Effectivement, l’état des pneus et leur pression impactent grandement sur la tenue de route du vélo.
Par temps humide, il est ainsi conseillé de sortir avec des pneus moins gonflés. Avec 1 bar de moins, les pneus pourront avoir plus de surface en contact avec le sol et seront nettement plus adhérents, notamment dans les virages.
Il faut également éviter de rouler avec des pneus lisses, que l’on trouve de plus en plus sur des « fixies » ou des vélos de course. Il convient ainsi de s’équiper de pneus rainurés qui adhérent mieux au goudron sur route mouillée.

Bien s’équiper contre la pluie à vélo

Bien s'équiper contre a pluie à vélo - Les vêtements anti-pluie
Bien s’équiper contre a pluie à vélo – Les vêtements anti-pluie

Pour se protéger de la pluie à vélo, il est important que l’usager s’habille en conséquence.
Plusieurs vêtements existent lui permettant de s’équiper de la tête aux pieds contre les averses :

  • la veste anti-pluie pour protéger le buste et les bras : il est recommandé d’opter pour un modèle léger, imperméable et respirant,
  • le pantalon ou la jupe de pluie pour les jambes : tout comme le haut, il faut privilégier un équipement étanche qui soit respirant. Il est conseillé de prendre un pantalon plus large que sa taille afin de pouvoir porter un pantalon dessous. Il existe aussi des Rainlegs qui protègent les jambes et sont ouverts sur l’arrière. Certains pantalons de pluie intègrent des surchaussures,
  • les gants ou des manchons sur guidon pour préserver les mains,
  • pour les protections pluie pour pieds, il est possible de choisir des chaussettes imperméables ou bien des sur-chaussures étanches à enfiler par-dessus des bottes ou des baskets. Un couvre-selle peut également être utile pour limiter l’humidité,
  • pour maintenir la tête au sec, il est possible de s’équiper d’un bonnet imperméable. Pour le cycliste qui circule avec un casque de vélo, il faut veiller à choisir un modèle avec moins d’aérations, afin que l’eau ne puisse pas rentrer, ou bien à le protéger avec une housse de pluie pour casque. Un casque avec visière est idéal pour préserver le visage de l’usager et lui garantir en même temps une bonne visibilité. Des lunettes de cyclistes peuvent également être utiles dans ces circonstances.

Par mauvais temps, un cycliste est moins repérable par les autres usagers de la route. Il est donc primordial d’être un maximum visible. Pour cela, il faut commencer par se signaler par des éclairages vélo. De préférence à forte puissance ou qui clignotent.
Ensuite, il faut se munir d’accessoires de signalisation à haute visibilité. Dans cette idée, il ne faut pas hésiter à opter pour des vêtements de pluie fluorescents.

Autres conseils

Par ailleurs, il convient de rappeler qu’une bonne vérification de tout son matériel est aussi de rigueur. Cette vérification doit de préférence s’effectuer avant et après chaque sortie.
Tout doit être contrôlé : les freins, les pneus, l’éclairage, le serrage des boulons etc.

Enfin, pour les usagers disposant d’un VAE, même si la batterie est généralement protégée de l’eau et de l’humidité par un étui imperméable, il est toutefois conseillé de la retirer du vélo. Les risques d’usure sont ainsi réduits.
Cette action préserve la batterie des effets de la condensation qui se produisent lorsque la température du sol est plus élevée que celle de l’air.

ACTU VÉLO :
2020 : année record pour la pratique du vélo. Lire l’article de presse.

Comprendre la transmission vélo et bien changer de vitesses

Dérailleur véloPour les novices en la matière, voici quelques précieux conseils pour maîtriser parfaite-ment les éléments de transmission d’un vélo et changer les vitesses correctement lorsque le vélo en dispose.

Une vitesse est le ratio obtenu en divisant le nombre de dents du plateau de pédalier par le nombre de dents du pignon : https://www.commeunvelo.com/braquet-velo-explication/

Le changement de vitesse est opéré par les dérailleurs avant et arrière qui sont commandés via les manettes ou leviers de vitesse.  Celui de droite positionné sur le guidon ou le cadre gère le dérailleur arrière, tandis que celui de gauche gère le dérailleur avant.

Changer les vitesses au niveau de l’arrière s’opère via le dérailleur qui va déplacer la chaîne de pignon en pignon (photo ci-dessus).  Il est composé de deux galets maintenus sur une chape (aussi appelée support de galets). Le galet du haut permet d’ajuster la tension de la chaîne. Quant au galet du bas, il va guider la chaîne vers le pignon choisi.

S’agissant du dérailleur avant qui permet de changer la chaîne de plateau, c’est la fourchette qui va guider la chaîne.

Pour faciliter la compréhension, voici 2 tutoriels simples et efficaces :

https://www.youtube.com/watch?v=35ZZY746vpo
https://www.youtube.com/watch?v=Fq-9jng1tH8

ACTU VÉLO :
Le vélo, pour ne citer que lui, a désormais toute sa place dans les politiques de qualité de vie au travail et de responsabilité sociétale des entreprises :
https://www.focusrh.com/strategie-rh/rse-responsabilite-societale-des-entreprises/la-mobilite-douce-fait-son-chemin-dans-les-entreprises-33964.html

Faire marquer son vélo

S’il y a un grand nombre de vélos volés, beaucoup sont retrouvés et ne peuvent être rendus à leurs propriétaires.
Pour remédier à ce problème, la Loi Mobilité (loi LOM) rend obligatoire l’identification des vélos neufs depuis le 1er janvier 2021.

Le marquage Bicycode, mis en place par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), permet de répertorier son vélo dans une base de données nationale en cas de vol, les forces de l’ordre ont un fichier de vélos volés afin de faciliter leur restitution.

Cette mesure concernera également les vélos d’occasion vendus par des commerçants à partir du 1er juillet 2021.

ACTU VÉLO :
Lire l’actualité Mai à vélo : la COBAN vous offre le marquage de votre vélo qui se déroule du 1er mai au 30 juin 2021.

 

Comment sécuriser son vélo contre le vol ?

Le vol de vélo n’est pas une fatalité même si aucun antivol n’est inviolable ou incassable.
Il est dit que l’investissement dans votre/vos antivol(s) équivaut à 10/15 % de la valeur d’achat du vélo.
Quelques règles essentielles suffisent pour éviter au maximum le vol de vélo :

Toujours attacher le vélo lors des arrêts (même express)

Même s’il s’agit d’un arrêt de quelques minutes, il faut toujours verrouiller son vélo. Il faut prendre le réflexe car il suffit de quelques secondes d’inattention pour que le vol survienne.

Attacher le vélo à un point fixe solide

Le support sur lequel est attaché le vélo doit être plus solide que l’antivol. Il faut privilégier le mobilier urbain (panneaux de signalisation, lampadaires, et bien sûr les emplacements vélo et arceaux s’il y en a).
Il ne faut pas attacher son vélo sur de la végétation (à moins qu’il s’agisse d’un très gros arbre) ni à des supports faciles à découper tels qu’un grillage.
De plus, si le vélo est stationné dans un lieu sûr (local à vélo, lieu privé, lieu clos, etc.) il faut quand même avoir le réflexe de le verrouiller à un point fixe. En effet, les vols peuvent être fréquents même dans ces lieux « sûrs ».

Attacher en priorité le cadre du vélo

Ce réflexe est primordial car si la roue du vélo n’est pas attachée à un point fixe, il se peut que l’usager ne retrouve que cette dernière à son retour. Idéalement, il faut attacher la roue avant et le cadre au point fixe.

Éviter que l’antivol soit trop près du sol

Cela peut sembler évident mais une chaîne au sol sera bien plus facile à briser que si cette dernière est suspendue. Sur un antivol en U, il faut dissimuler au maximum l’accès à la serrure.
De préférence, il faut mettre le barillet de serrure dans la direction du sol, il sera donc plus compliqué pour un voleur de manœuvrer dans cette condition.

Choisissez le bon lieu de stationnement pour votre vélo

En journée, il est conseillé de choisir un lieu de stationnement éclairé et un lieu de passage (bars, cafés, restaurants). Il faut éviter de stationner son vélo dans une ruelle peu fréquentée ou peu éclairée. En effet ces ruelles sont propices au vol car le voleur peut tranquillement effectuer sa manœuvre.
Cependant, il est recommandé d’éviter les lieux trop fréquentés également (métro, place publique). En effet, le vol du vélo risque de passer inaperçu.
La nuit en revanche, il est fortement conseillé de stationner son vélo dans des lieux privés ou clos, comme des consignes vélos sécurisées.

Utiliser un antivol résistant

La meilleure façon de décourager un voleur est d’utiliser un bon antivol, voire deux. Les antivols en U sont préconisés surtout pour les vélos à assistance électrique (VAE).
La plupart des fabricants attribuent une note de sécurité à leur matériel antivol. Selon leur échelle de notation, optez pour une note au-dessus de la moyenne.
Les cadenas à clés sont à privilégier plutôt que ceux à code.

Multiplier les antivols

De manière générale, l’une des bonnes pratiques qu’il est recommandé d’adopter est de multiplier les antivols. Attention tout de même à ne pas tomber dans l’extrême. Un usage intelligent des antivols dissuadera les personnes mal intentionnées. En effet, multiplier les antivols augmentent la difficulté du vol. La personne mal intentionnée se concentrera alors sur une cible plus facile à voler. L’idée est vraiment de dissuader le voleur potentiel.

Sécuriser la batterie d’un VAE

Si l’on dispose d’un VAE, il faut impérativement retirer la batterie lors d’un stationnement. En effet, même si celle-ci est sécurisée grâce à sa clé antivol, il est préconisé de la retirer.
Tout d’abord, cela dissuadera le voleur de voler un tel vélo, un  VAE sans sa batterie est forcément moins attirant.
De plus, retirer la batterie peut permettre d’accroître sa longévité. En effet, la laisser en plein soleil, sous la pluie ou au froid n’est pas recommandé au quotidien. La batterie doit être stockée dans la mesure du possible dans une pièce sèche et aérée à température ambiante.

Sécuriser ses accessoires vélo

Pour ce qui est des accessoires, il est conseillé de ne pas les laisser sur son vélo, à part s’ils sont verrouillés.
Certaines sacoches sont par exemple équipées d’une boucle antivol dans laquelle peut se passer un antivol ou un simple cadenas.

Retrouvez ici quelques tutoriels pour attacher son vélo en toute sécurité lors de son stationnement
https://youtu.be/XVMmv56V9hg
https://youtu.be/Qe3SJHfs8tM
https://youtu.be/2rcVQko1AYc

Types d’antivols vélos

  1. Les antivols type « câble » (de 10 à 20 €)
  2. Les boas (de 15 à 30 €)
  3. Les chaînes à maillons (de 20 à 40 €)
  4. Les antivols pliants (de 40 à 70 €)
  5. Les antivols fixes (de 20 à 30 €)
  6. Les antivols en U (de 20 à 70 €)

ACTU VÉLO :
La fin du « coup de pouce vélo » : la prime qui a permis de financer 1,9 million de réparations de vélos s’est arrêté le mercredi 30 mars. Lire l’article complet de francetvinfo.fr.

 

Indiquer son changement de direction

A tout changement de direction, le cycliste doit s’assurer que les autres usagers l’ont vu.

Tourner à droite

Le cycliste doit regarder dans toutes les directions avant de tourner et pendant qu’il tourne, il doit indiquer en tendant son bras vers quelle direction il se rend.

Tourner à gauche

Un autre piège consiste à mal se positionner sur la route lorsqu’on veut tourner à gauche. En effet, le cycliste doit couper la trajectoire des voitures qui le suivent et qui le croisent. Le tourne à gauche est de ce fait une situation à risques.

Tourner à gauche directement est la technique la plus fréquente. Après avoir bien vérifié qu’aucun véhicule ne va doubler, le cycliste signale sa volonté de tourner à gauche et se déporte progressivement sur la gauche. Il est important d’anticiper cette manœuvre pour montrer à ceux qui vous suivent votre intention de tourner.

Panneaux de direction pour vélos
Panneaux de direction pour vélos

Dans certains cas (flux automobile important, quatre voies…), il est préférable de se déporter sur la droite, de se positionner perpendiculairement à la voie qu’on vient de quitter, de vérifier qu’il n’y a personne sur cette voie ou d’attendre le feu vert piétons et de traverser. Cette manœuvre interdite pour les automobilistes est autorisée expressément pour les cyclistes.

Bande de présélection

Dans certains carrefours à feux, des bandes cyclables ou des trajectoires matérialisées au sol par un dessin de cycliste, sont aménagées entre deux voies de circulation automobile pour éviter que la trajectoire des cyclistes ne soit coupée par les voitures voulant tourner à droite. Dans ces cas-là, il faut que le cycliste anticipe et gagne la bande ou la trajectoire en amont du carrefour en indiquant clairement son intention de s’y diriger.

Giratoires

Les automobilistes roulent lentement, ce qui réduit les risques et la gravité des accidents. Dans un giratoire, le cycliste ne doit pas hésiter à rouler au milieu de la voie. Une fois sur le giratoire, le cycliste est prioritaire sur les véhicules entrants sur sa droite. Une vigilance toute particulière doit être portée à ne pas rouler trop à gauche, certains automobilistes pourraient être tentés de doubler par la gauche. Il faudra également tendre son bras pour indiquer la direction où l’on se dirige.

Les accidents

En ville, le nombre d’accidents où la voiture heure le cycliste par l’arrière est faible. Les accidents se produisent plutôt quand les trajectoires se rencontrent.

Par exemple, lors de l’ouverture des portières. Avant de descendre, l’automobiliste et les passagers doivent s’assurer qu’ils peuvent ouvrir leur portière sans risque pour le cycliste.

Les pièges à éviter

Lorsque vous quittez les aménagements cyclables, vous retrouvez la circulation générale. Il s’agit là de rester prudent, particulièrement au niveau des intersections.

Lorsque l’automobiliste tourne à droite et doit couper une piste cyclable ou une piste sur trottoir, le cycliste est toujours prioritaire, l’automobiliste perd la priorité en tournant. Ce type d’intersection doit être abordé avec prudence.

Dans certaines situations, le cycliste doit éviter des obstacles ou les franchir. Il peut, par exemple, rencontrer sur son passage des grilles entourant des arbres, des grilles d’aération de parking, des avaloirs pour évacuer l’eau de pluie, des rails, des bordures… Le principe de base est de franchir ces obstacles de façon la plus perpendiculaire possible pour éviter de voir ses roues bloquées ou son vélo ricocher sur la bordure. On peut aussi chercher à les éviter, mais il faut toujours se méfier des écarts brusques qui peuvent surprendre les autres usagers. Par exemple, les rails de tramway sont particulièrement glissants lorsqu’ils sont humides.

Le cycliste veut poursuivre vers la gauche. Il doit se méfier de la voiture qui peut tourner à droite. Il faut surveiller l’attitude du véhicule arrivant derrière soi. Il faut également écouter son régime moteur et, si possible jetez un œil derrière avant de faire la manœuvre.

Enfin, il faut respecter en tant que cycliste les panneaux de signalisation « stop » et « cédez-le-passage », ne pas rouler en sens interdit : si toutes les rues ne sont pas en double-sens cyclable c’est pour une raison. « Slalomer » entre les véhicules motorisés lors d’embouteillage ou entre les piétons en zone piétonnes est absolument à éviter.

ACTU VÉLO :
Un décret rend l‘immatriculation des vélos neufs obligatoire à compter du 1er janvier 2021. Six mois supplémentaires sont accordés pour la vente des vélos d’occasion.
Lire l’information.

 

Rouler à vélo sur la chaussée en toute sécurité

Sur la route, le cycliste est un conducteur de véhicule, au même titre que l’automobiliste. Même s’il n’a pas le permis de conduire, il est tenu de respecter le Code de la Route et la signalisation.
Il existe cependant des espaces réservés aux cyclistes.
Sauf exception indiquée par un panneau, les cyclomoteurs y sont interdits, tout comme les VAE dont la puissance est supérieure à 250W.


Les aménagements cyclables facultatifs

La grande majorité des voies cyclables n’est pas obligatoire, laissant ainsi la possibilité au cycliste plus expérimenté de circuler aussi sur la chaussée avec les véhicules motorisés.
Si la signalisation est à jour, le panneau vélo sur fond bleu est carré.


Les aménagements cyclables obligatoires

Quand une piste ou une bande sont indiquées par un panneau rond sur fond bleu, elles sont obligatoires.


Aménagements cyclables locaux

Tout trottoir est interdit au cycliste de plus de 8 ans selon le Code de la Route.
Bien que ce ne soit ni réglementaire ni souhaitable, des municipalités ont parfois placé des pistes sur certains trottoirs.
Pour le cycliste qui les emprunte, la plus grande précaution vis-à-vis des piétons s’impose : vitesse modérée, courtoisie pour favoriser la cohabitation des usagers.


Voies vertes

Il s’agit de voies où les véhicules motorisés sont interdits.
Les cyclistes, piétons, rollers et autres usagers doivent donc cohabiter sur un même espace.

 


Doubles sens cyclables

Dans certaines rues à sens unique pour les automobilistes, les cyclistes peuvent circuler dans les deux sens, d’où l’appellation de « double sens cyclable ».
Cette disposition du Code de la Route est la règle par défaut dans toutes les rues où la vitesse est limitée à 30 km/h ou moins, sauf décision contraire justifiée rue par rue dans un arrêté du Maire.
Grâce à ces aménagements, les cyclistes évitent de longs détours.
Leur sécurité y est assurée, puisqu’ils voient arriver les automobilistes en face (et réciproquement).
Ces rues sont majoritairement sécuritaires, attention toutefois aux croisements et aux entrées riveraines : les automobilistes et les piétons ne s’attendent pas toujours à voir déboucher des cyclistes dans les deux sens. Un piéton qui commence à infléchir sa trajectoire en vous tournant le dos est souvent sur le point de traverser. Il est prioritaire. L’alerter oralement est une façon courtoise de prévenir la surprise.

Les zones de rencontre et les aires piétonnes

Deux panneaux de signalisation permettent d’indiquer l’entrée et la sortie des « zones de rencontre ».
Situées en agglomération, ces dernières prévoient une cohabitation apaisée entre les piétons et les véhicules (automobiles, vélos…) dans un même espace.
Le double sens cyclable y est la règle. Les piétons peuvent circuler sur la chaussée et ont la priorité sur les cyclistes et sur les autres véhicules dont la vitesse est limitée à 20 km/h.

Le cédez-le-passage cycliste au feu

Le cédez-le-passage cycliste au feu est une signalisation donnant la possibilité aux cyclistes, à un feu de circulation, de franchir le feu rouge pour aller dans l’une des directions indiquées, après avoir cédé le passage à tous les autres usagers ayant le feu vert : piétons et véhicules motorisés.
Ce dispositif accroît la sécurité des cyclistes car il dissocie leur démarrage de celui des véhicules motorisés tournant à droite. Il peut également être installés hors intersection, par exemple pour les feux de chantier.

Le sas vélo

Un espace de 3 à 5 m réservé aux vélos est parfois aménagé avant le feu.
Son usage est réservé aux seuls vélos et assimilés. Il permet de se placer à l’avant des voitures arrêtées et de démarrer avant elles, notamment pour des manœuvres de « tout droit ou de tourne-à-gauche » en limitant les risques.
Le sas est fréquemment précédé d’une portion de bande cyclable ou de dessin de cycliste au sol qui permettent de remonter les files de véhicules arrêtées.

 

Il existe également des espaces dangereux et interdits pour les cyclistes :

Interdiction aux cyclistes

Sur certaines voies, la circulation des cyclistes est interdite.
Si aucun aménagement cyclable n’est proposé en parallèle, les cyclistes doivent donc prévoir un autre itinéraire.

Fin d’aménagement cyclable

Attention à la réinsertion sur la chaussée. A ces endroits, les accidents sont fréquents.
Dans certaines conditions de visibilité réduite ou à l’approche du croisement d’un axe à forte circulation cycliste, il est possible de rencontrer ce panneau. Il incite les automobilistes à faire attention aux cyclistes pouvant déboucher « de droite ou de gauche ». Le cycliste doit rester sur ses gardes.


ACTU VÉLO :
En 2021, la Loi d’Orientation Mobilité (LOM) introduit des changements au niveau du marquage des vélos : l’enregistrement des vélos marqués sera obligatoire. Il appartiendra aussi aux propriétaires de mettre à jour eux-mêmes leurs coordonnées et le statut de leurs vélos. Lire l’article de presse.

 

Quel type de vélo choisir ?

Si choisir son vélo peut être une source de satisfaction pour les passionnés, les usagers débutants ou occasionnels peuvent facilement se perdre devant la multitude d’offres, de prix (le moins cher n’est pas gage de bonne affaire en matière de cycles) et de vélos proposés.
En effet, la gamme des cycles est aujourd’hui extrêmement vaste et il existe des modèles pour chaque pratique, avec des caractéristiques, des équipements propres. Voici comment y voir plus clair.

Le vélo hollandais - de ville
Le vélo hollandais – de ville

Le vélo hollandais – de ville

Il dispose d’un cadre très robuste et d’une assise confortable. Sa selle rembourrée et en position haute permet au cycliste de pédaler en position bien droite et d’avoir une vue dégagée sur la circulation. Doté d’au moins 6 à 8 vitesses intégrées dans le moyeu (sans dérailleur), il est équipé de bons freins à tambour, d’un éclairage efficace et complet (avec souvent une dynamo intégrée dans le moyeu avant) ainsi que de multiples accessoires pratiques (garde-boues, béquille, antivol de cadre, antivol « classique »…). Il est équipé d’un porte-bagage à l’arrière et parfois à l’avant ou d’un panier.

Le VTC
Le VTC

Le vélo tout chemin (VTC)

C’est un compromis entre vélo de ville (côté confort) et vélo apte à rouler sur les chemins de campagne (côté souplesse). Il a un cadre rigide en acier ou en aluminium, dispose de nombreuses vitesses (18 à 20) pour grimper les côtes plus facilement et est équipé de grandes roues à pneus à crampons plus larges que ceux d’un vélo de ville. Il peut recevoir tous les accessoires utiles au cycliste urbain : porte-bagage avant et arrière, éclairages, béquille, garde-boues…

Le vélo de route
Le vélo de route

Le vélo de route

À côté des vélos de course, ultra légers et aérodynamiques (mais fragiles et chers), les vélos de route conviennent à ceux qui souhaitent faire des kilomètres avec un maximum d’efficacité et de confort. Robustes mais légers (moins de 7 kg), ils sont dotés de grandes roues et de pneus fins, n’offrant qu’un faible frottement au sol et peu de résistance au vent.

Le VTT
Le VTT

Le vélo tout terrain (VTT)

Les VTT occupent une place dominante dans le cyclisme de loisir. Destinés aux terrains accidentés, ils sont taillés pour le crosscountry et les sentiers de montagne. Un VTT se caractérise par un cadre solide et léger, des pneus larges à crampons. Il est également équipé de suspensions pour amortir les chocs et les vibrations.

Le vélo pliant

Le vélo pliant
Le vélo pliant

Le vélo pliant est équipé de charnières centrales permettant de replier la structure sur elle-même de façon à pouvoir le transporter comme une valise et le stationner dans un minimum d’espace. Vous pouvez embarquer votre vélo pliant dans n’importe quel transport public sans surcoût (du bus au TGV !), et ainsi parcourir de plus longues distances en combinant plusieurs moyens de transport. C’est l’outil ultime de l’intermodalité ! Avec ses roues d’un diamètre inférieur aux vélos traditionnels (16 ou 20 pouces), ce vélo est très maniable pour un usage urbain.

Le VAE
Le VAE

Le vélo à assistance électrique (VAE)

Le vélo à assistance électrique est doté d’un moteur électrique et d’une batterie fournissant l’énergie nécessaire pour assister le pédalage du cycliste : vous n’avancez que si vous pédalez ! Pour recharger la batterie, il suffit simplement de la prendre avec vous et de la brancher sur secteur. Avec les avantages du vélo (dont le côté pratique), un moindre effort pour atteindre la vitesse de déplacement souhaitée, une facilité de circulation en cas de relief et un transport de charges (courses ou enfants) plus aisé, l’utilisation du VAE peut être étendue, en particulier pour les déplacements domicile-travail ou professionnels.
D’après l’enquête de la FUB menée pour le Groupe La Poste en 2015, seuls 32 % des usagers de VAE parcourent des distances de moins de 10 km.
Le VAE favorise également le report modal, notamment depuis la voiture : en effet, d’après cette même enquête, 32,4 % des personnes ayant acheté un VAE ne se déplaçaient pas à vélo initialement et 2/3 d’entre eux sont même d’anciens automobilistes.

Le vélo cargo

Le vélo cargo
Le vélo cargo

La dénomination de « vélo cargo » regroupe tous les vélos qui permettent de transporter des enfants ou charges lourdes et/ou volumineuses qu’il serait difficile d’emporter avec un vélo « classique ». Les plus connus sont les biporteurs et triporteurs, mais il en existe bien des sortes et de toutes les formes. Ces vélos peuvent être équipés d’assistance électrique. Leur prix d’achat varie entre 1 500 et 4 000 € : une belle somme pour un vélo, mais il peut aisément remplacer la deuxième voiture d’un foyer, tant du point de vue de l’usage que de celui de l’économie. Comme pour le VAE, certaines collectivités proposent des aides à l’achat de vélo cargos.

Le fixie
Le fixie

Le fixie

Vélo épuré et personnalisé, le plus souvent à pignon fixe -d’où son nom-, il est agile et véloce comme son propriétaire. Vous devez donc avancer, freiner et reculer à l’aide des pédales. La roue arrière tourne lorsque les pédales tournent. Si vous pédalez en avant, vous avancez ; si vous arrêtez les pédales vous freinez ; si vous pédalez en arrière, alors vous irez en marche arrière. Ils nécessitent un peu plus d’entraînement et de pratique qu’un vélo à pignon libre, cependant, les vélos fixie présentent de nombreux avantages.
Il est recommandé, toutefois, de garder les équipements règlementaires pour le freinage et l’éclairage afin d’assurer sa sécurité. Le vélo fixie dispose de plusieurs avantages :
– très peu d’entretien,
– simple d’accès et facile d’utilisation,
– idéal pour circuler en ville,
– prix abordables.

ACTU VÉLO :
Avec plus de 200 % de trafic à vélo en semaine à Bordeaux Métropole, le déconfinement a été une aubaine pour la pratique cyclable. Lire l’article de presse.


Opter pour le « vélotaf »

Aujourd’hui, le cycliste utilise son vélo pour ses loisirs, ses vacances, pour faire ses courses et même pour aller travailler.
Si le vélo utilitaire gagne du terrain depuis quelques années, la crise sanitaire et le confinement auront indéniablement enfoncé le clou.
Le vélo trouve de plus en plus de place dans le paysage urbain, de nombreux usagers enfourchent leur vélo pour se rendre à leur travail.

Pour les apprentis « vélotaffeurs » qui souhaitent se lancer, voici quelques conseils pour démarrer dans les meilleures conditions :

  • Evaluer la distance : il est important de vérifier la distance qui sépare le domicile du travailleur de son lieu de travail, principalement pour les néo-cyclistes. Le vélo est idéalement utilisé lorsque le lieu de travail se trouve jusqu’à environ 4 km du domicile, mais pourquoi pas au-delà.
  • Choisir le vélo adapté : le choix de son vélo est primordial et ne doit pas être fait à la légère. Comme dans la plupart des domaines, un mauvais choix et/ou l’utilisation d’un vieux vélo mal entretenu peuvent rapidement démoraliser un néo-cycliste. Un vélo léger et légèrement sportif, tout en restant urbain, semble plus approprié en cas de forts dénivelés durant le trajet. En revanche, si le trajet est plutôt plat, un vélo classique fera très bien l’affaire. Pour les longues distances avoisinant les 10 à 20 km, le vélo à assistance électrique, est le plus adapté pour atténuer l’effort physique.
  • En soi, aucun vélo n’est contre-indiqué pour la pratique du « vélotaf », en revanche, l’entretien du vélo est indispensable pour sa sécurité ainsi que pour la longévité/durabilité du matériel. N’oubliez pas que si vous adoptez la « vélotaf’attitude», votre vélo va devenir votre véhicule privilégié. Autant en prendre soin.
  • Privilégier la sécurité : hormis le respect du Code de la Route qui s’applique aux cyclistes, la sécurité à vélo passe également par la préparation de son trajet, l’amélioration de sa visibilité pour les autres usagers (un éclairage performant avant et arrière), et l’équipement du vélo avec de bons freins. Il est également recommandé le port d’un casque. De plus en plus de modèles « urbains » sont disponibles sur le marché.
  • Confronter les éléments météorologiques : la problématique commune de tous les usagers ou vélotaffeurs sont les conditions climatiques. Si la pluie peut décourager bon nombre de personne, il faut toujours avoir un pantalon de pluie dans son sac (les jambes et les genoux prennent particulièrement l’eau sous la pluie) ainsi qu’un imperméable. Un trajet sous la pluie avec les bons équipements est soutenable même s’il n’est pas aussi agréable qu’en journée ensoleillée. Il faut privilégier des modèles techniques et respirants, pour éviter une forte transpiration lors de l’arrivée au bureau. Concernant son matériel, il faut opter pour un vélo qui est déjà équipé des composants appropriés : garde-boues, carter de chaîne (protection couverte), freins rollerbrakes (plus efficaces sous la pluie que des freins classiques). La grande différence entre un vélo de ville et un vélo loisir réside dans ces équipements qui permettent de continuer le vélo sous la pluie en restant propre, même avec sa tenue de travail.

Les équipements utiles pour se rendre au travail à vélo :

  • le casque pour protéger sa tête en cas de collision et de chute,
  • la sacoche et le panier vélo sont très utiles pour transporter des documents et son ordinateur,
  • le clignotant vélo, un accessoire sécurité indispensable pour rendre visible les changements de direction sur la route,
  • la sonnette qui permet de signaler sa présence en cas de danger immédiat,
  • le rétroviseur vélo confère un réel plus à la conduite en apportant une vision sur ce qui se passe derrière son vélo,
  • un antivol en U fixe ou pliable pour assurer une protection lors du stationnement du vélo.

ACTU VÉLO :
Les projets et débats liés à la mobilité durable n’ont sans doute jamais été aussi nombreux qu’en cette période de crise sanitaire.
Zoom sur certaines grandes villes françaises qui avancent sur cette question.

Pour découvrir le monde du vélotaf, un excellent livre regorge de conseils : Vélotaf – Mode d’emploi du vélo au quotidien – de Jérôme SORREL – Editions Alternatives.

Cohabiter avec les autres usagers

Le piéton est l’usager de la rue le plus vulnérable.

Vélos et piétons :

Il arrive que les cyclistes et les piétons partagent le même espace.
Plusieurs préconisations doivent être respectées :

  • le cycliste doit toujours respecter les piétons et ne jamais rouler sur les trottoirs (sauf s’il s’agit d’un enfant de moins de 8 ans),
  • dans certaines zones, l’espace vélo et l’espace piéton peuvent être bien délimités, ce qui ne doit pas empêcher d’être prudent. Si aucun espace n’est matérialisé, le cycliste doit limiter sa vitesse,
  • il existe des traversées cyclables contiguës aux passages piétons : le cycliste doit alors respecter le feu piéton. En cas de franchissement au feu rouge piéton, l’amende est équivalente au non-respect d’un feu rouge motorisé : 4ème classe, soit 135€,
  • quand un cycliste arrive derrière un piéton qui lui tourne le dos, il faut penser à faire usage de sa sonnette (ou de sa voix) suffisamment tôt afin qu’il se range, rattrape son enfant ou son animal de compagnie. Le cycliste doit manifester franchement son intention de dépasser le piéton, le plus souvent par la gauche. Dans tous les cas, il faut tenir compte du fait que sa mobilité peut être réduite par une valise, une poussette, un chariot, etc.,
  • le cycliste doit circuler sans raser les façades pour ne pas heurter ou effrayer un piéton qui sort d’un immeuble,
  • les cyclistes sont invités à circuler sur les aires piétonnes. Toutefois, il doit faire preuve de prudence et de civilité. Il est conseillé au cycliste de mettre pied à terre ou à rouler à l’allure du pas (6 km/h en France). Une allure trop rapide pourrait effrayer les piétons, notamment les jeunes enfants ou les personnes âgées. Quand le cycliste va dans le même sens que le piéton, un léger coup de sonnette ou un « pardon » gentiment déclamé seront appréciés.

Vélos et poids lourds :

Les conducteurs de bus et de camions ne voient pas certaines parties de la route situées autour de leur véhicule.
Quelques pièges sont à éviter :

  • le cycliste doit éviter les angles morts d’un véhicule : il s’agit de la partie que le conducteur ne voit pas dans ses rétroviseurs. Lorsqu’il tourne à gauche ou à droite, le bus ou le camion a besoin d’un espace supérieur à sa largeur.
  • le cycliste doit garder le contact visuel avec le conducteur,
  • il ne doit jamais s’arrêter sous les rétroviseurs ni à leur hauteur,
  • il ne doit jamais dépasser un camion par la droite,
  • il ne doit pas chercher à dépasser un bus ou un camion qui manœuvre, ni par la gauche, ni par la droite,
  • avant un arrêt de bus, le cycliste doit vérifier s’il n’est pas suivi par un bus. A proximité d’un arrêt, un bus ne peut pas dépasser un cycliste sous peine de le coincer contre le trottoir. Dans ce cas, pour ne pas inciter le bus à doubler un vélo, le cycliste doit s’éloigner légèrement de la bordure du trottoir et si possible, augmenter sa vitesse. Si un bus marque son intention de s’arrêter, le cycliste doit anticiper son dépassement,
  • il est très dangereux pour un cycliste de se retrouver coincé entre une voiture à gauche et un bus à droite. La plupart des villes ont donc décidé d’autoriser les cyclistes à rouler dans les couloirs de bus. Dans ces couloirs, les cyclistes doivent continuer à rouler à droite,
  • de manière générale, la majorité des voies de tramway est interdite aux autres véhicules, y compris aux vélos (risque de chute à cause des rails).

Vélos, voitures et deux-roues motorisés :

Se déplacer à vélo en toute sécurité implique un meilleur respect des aménagements cyclables par les autres usagers.
Voici quelques conseils à destination des automobilistes et des conducteurs de deux-roues motorisés :

  • les bandes, les pistes cyclables, les sas cyclables ainsi que les rues piétonnes sont strictement interdites aux deux-roues motorisés. Les vélos à assistance électriques y sont autorisés si leur puissance est conforme, c’est-à-dire inférieure à 250 W,
  • un automobiliste ne doit pas doubler un cycliste en force ou en lui mettant une certaine pression (notamment en klaxonnant). Lors d’un dépassement, l’automobiliste doit respecter une distance d’1 mètre en ville et d’1,5 mètre hors agglomération.
    Depuis le 2 juillet 2015, l’automobiliste peut chevaucher une ligne continue de séparation des voies pour le dépassement d’un cycliste si la visibilité est suffisante,
  • à l’approche d’un croisement, l’automobiliste doit se montrer très attentif s’il coupe un aménagement cyclable (d’autant plus que le cycliste peut avoir la priorité),
  • pour tourner à droite, l’automobiliste doit être prudent et ne pas se rabattre brusquement devant un cycliste : il suffit simplement de rester derrière lui,
  • une fois sa voiture stationnée, avant d’ouvrir sa portière, le conducteur et ses passagers doivent prendre le temps de vérifier qu’aucun cycliste n’arrive par l’avant ou par l’arrière : le cycliste prend peu de place et peut se retrouver facilement dans l’angle mort du véhicule,
  • l’arrêt ou le stationnement d’un véhicule motorisé sur les passages réservés aux piétons, sur les trottoirs, sur les voies vertes, sur les bandes et pistes cyclables est interdit et passible d’une contravention d’un montant de 135 €.

ACTU VÉLO :
Si la loi d’orientation des mobilités (LOM) a été adoptée en novembre 2019, puis promulguée fin décembre, elle demeure parfois bien floue.
Récapitulatif des principaux points à éclaircir pour le secteur : lire l’information.


Circuler en vélo en toute sécurité

Le Code de la Route s’applique de la même manière à tous les usagers.
Afin de garantir la sécurité de chacun, les cyclistes doivent respecter un certain nombre de règles, en ville ou hors agglomération, de jour comme de nuit.

Pour rappel, il est conseillé au cycliste de se rendre visible en toutes circonstances afin de réduire les risques d’accidents.

Les règles pour rouler à vélo EN VILLE :

  • Il est interdit de circuler avec un téléphone dans la main ou avec tout autre dispositif susceptible d’émettre du son (oreillettes, casques de musiques…) ;
  • En ville, les cyclistes doivent emprunter les aménagements cyclables (pistes ou bandes cyclables, etc.) qui leur sont dédiés et circuler du côté droit lorsqu’ils sont face à la route. Si la chaussée est bordée de chaque côté par l’une de ces voies réservées, les utilisateurs doivent emprunter celle ouverte à droite de la route, dans le sens de la circulation, et respecter les feux de signalisations réglant la traversée des routes ;
  • Seuls les enfants de moins de 8 ans sont autorisés à emprunter les trottoirs avec leur vélo, à condition de rouler à une allure raisonnable et de ne pas gêner les piétons ;
  • Les cyclistes sont autorisés à rouler sur les voies vertes, les zones de rencontres ou les zones 30, sauf dispositions contraires pouvant être prises par les autorités ;
  • Les vélos doivent être stationnés aux emplacements indiqués ;
  • Il est fortement conseillé pour le cycliste de porter un casque et que le vélo soit muni de dispositifs réfléchissants pour rouler de manière sécuritaire.

Les règles pour rouler à vélo HORS AGGLOMÉRATION :

  • Ne pas rouler trop près de l’accotement, pour éviter les ornières ou gravillons ;
  • Dans les virages, il faut serrer au maximum à droite car les voitures ne vous voient qu’au dernier moment ;
  • Il faut être particulièrement prudent lors du passage d’un camion : l’appel d’air risque de déséquilibrer le cycliste ;
  • Lorsque des cyclistes circulent en groupe, ils peuvent rouler à 2 de front ou en file indienne. La nuit, en cas de dépassement par un véhicule ou lorsque les circonstances l’exigent (chaussée étroite, etc.), il faut systématiquement se placer en file indienne ;
  • Il est préconisé de scinder un groupe lorsque le nombre d’usagers est trop élevé (10 cyclistes et plus) ;
  • Le port d’un gilet rétro-réfléchissant certifié est obligatoire pour tout cycliste et son éventuel passager, circulant hors agglomération la nuit, ou lorsque la visibilité est insuffisante.

Les panneaux de signalisation qu’il faut connaître en tant qu’usager du vélo

Pour une mise en pratique en image : https://www.youtube.com/watch?v=w9KPvnl5row

Lien complémentaire : https://www.securite-routiere.gouv.fr/reglementation-liee-aux-modes-de-deplacements/velo/equipements-obligatoires-velo

ACTU VÉLO :
Le vélo est au cœur du débat des municipales à Paris. Plusieurs candidats ont fait part de leur volonté d’agir en faveur de cette mobilité douce et respectueuse de l’environnement.
Lire l’article de presse.


Vérifier son vélo avant de prendre la route

Vérifier son vélo est indispensable pour assurer sa sécurité et son confort. Il ne s’agit pas de faire une révision générale et complète de sa bicyclette mais de contrôler certains points avant de partir à l’aventure.

  • Vérifier les freins :
    • les câbles de frein ne doivent pas être effilochés, les gaines ne doivent pas être tordues. Un câble abîmé est à remplacer pour plus de sécurité,
    • vérifier l’usure des patins avant d’endommager la jante et contrôler s’ils sont bien centrés et qu’ils ne touchent pas la roue hors freinage,
    • après ces vérifications, tester ses freins.
  • Vérifier la transmission :
    • contrôler l’état du câble et de la gaine comme pour les freins,
    • pour assurer le bon fonctionnement de sa transmission, il faut procéder au nettoyage de son dérailleur et de la chaîne, qui généralement accumulent de la saleté,
    • la chaîne doit toujours être lubrifiée (quelques gouttes suffisent, mais régulièrement) pour prolonger sa durée de vie, mais également pour transmettre toute la puissance lors du pédalage. Dans le même temps, vérifier si la chaîne n’est pas trop lâche,
    • enfin, vérifier le passage de vitesses et si la rotation des pédales s’effectue sans forcer (craquements, sauts de chaîne, vitesses qui ne passent pas, …).
  • Contrôler ses pneus :
    • vérifier la pression de ses pneus en les regonflant une fois par mois pour éviter toutes sortes de crevaison. Si possible, privilégier une pompe à pied et doser la pression en fonction des caractéristiques de pression indiquées sur le flanc du pneu,
    • s’assurer que les pneus ne soient pas trop usés : les flancs doivent être en bon état, sans fissures et sans craquelures. Si besoin, il faudra remplacer son pneu.
  • Inspecter ses roues :
    • le voilage d’une roue est une déformation horizontale de la jante, alors que le saut est une déformation verticale. Faire tourner la roue et vérifier l’alignement des patins par rapport à la jante. Si la jante est déformée il faudra la dévoiler,
    • effectuer un contrôle de la jante : pas de rayons cassés, pas de fissures, pas d’impacts, tension correcte des rayons,
    • enfin, vérifier le bon serrage des roues.
  • Vérifier si la selle est bien réglée pour rouler dans des conditions optimales : lorsque la pédale est au point le plus bas, votre jambe doit être légèrement tendue avec le maintien du talon à plat sur la pédale.
  • Testez son éclairage pour les déplacements nocturnes, en vérifiant que les feux avant et arrière fonctionnent et que les catadioptres sont présents sur son vélo.

Les équipements obligatoires pour se déplacer à vélo :

En cas de matériel cassé ou dangereusement abîmé, un changement de pièces s’impose : il faudra donc procéder à une réparation de son vélo.
Voir la mise en pratique en image.

ACTU VÉLO :
Faute de trains, le vélo s’impose comme l’alternative préférée des citadins. Une petite révolution qui laissera des traces. Lire l’article de presse.


Entretenir son vélo à assistance électrique (VAE)

Comme un vélo classique, un vélo à assistance électrique (VAE) a besoin d’être entretenu régulièrement. Cet entretien est nécessaire afin de s’assurer de son bon fonctionnement.
Quelques conseils sont à préconiser :

  • vérifier le serrage du moteur, qu’il soit dans la roue ou dans le pédalier, à chaque révision,
  • préserver la batterie de son vélo à assistance électrique : si une batterie n’est pas utilisée durant quelques temps, il est conseillé de l’enlever du vélo et de la stocker dans une pièce à l’abri de la lumière, à une température restant aux alentours de 20°. Enfin, si une batterie de vélo à assistance électrique subit un choc important, elle peut ne pas se rallumer. Dans ce cas, un diagnostic auprès du fabricant est à effectuer,
  • huiler la chaîne,
  • vérifier le fonctionnement des freins : tension, usure, sifflements qui doivent alerter,
  • contrôler la pression des pneus : vérifier la plage de pression sur le flanc du pneu,
  • vérifier l’état extérieur des pneus,
  • s’assurer du bon serrage des roues, du guidon et de la potence.

Enfin, comme tout véhicule, il est conseillé de nettoyer de temps en temps son vélo électrique. Voir la mise en pratique en image.

ACTU VÉLO :
Après un ultime vote de l’Assemblée Nationale, le projet de loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a été approuvé le mardi 19 novembre 2019. La promulgation de la loi devrait intervenir à courte échéance. Lire l’article de presse.